Personne ne se reconnaissant dans aucune identité de genre.
En France, la dysphorie du genre est caractérisée comme étant une affection de longue durée, hors liste, en tant que « maladie orpheline ».
La plupart des actes médicaux et chirurgicaux concourant à une transition font l’objet d’une prise en charge à 100% par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Pas tous, néanmoins, ni de la même manière selon le territoire. Des actions sont menées pour aller plus loin.
Se dit d’une personne qui s’identifie aux deux genres binaires à la fois (masculin et féminin).
Raccourci de « biologique », parfois utilisé pour désigner une personne en total accord entre son genre anatomique, social et psychologique.
Les caractéristiques sexuelles primaires sont généralement les organes génitaux internes ou externes, les systèmes reproductifs, les niveaux d’hormones et les chromosomes sexuels.
Les caractéristiques sexuelles secondaires apparaissent à la puberté : seins, pilosité, masse musculaire etc.
Mot nouveau construit en comparaison au transgenre, pour parler d’une personne dont l’identité de genre sociale et psychologique ressenti correspond au genre anatomique assigné à sa naissance.
Ensemble d’actes de chirurgie permettant de féminiser un visage masculin.
Terme anglais exprimant le fait de révéler quelque chose d’intime, de secret jusqu’ici, à une ou plusieurs personne.s qui n’en étai.en.t pas informée.s. Ex : révéler sa transidentité à un partenaire.
Ne pas confondre avec le « outing », qui parle de la révélation de la vie privée d’une personne par des tiers, sans l’accord de l’intéressée.
Prénom de naissance ou précédent prénom d’une personne qui en a changé depuis, en raison de son identité de genre. Le prénom d’usage devient celui choisi par la personne concernée (éventuellement modifié à l’état civil). L’usage du précédent prénom est généralement proscrit, car estimé blessant/traumatisant pour les personnes concernées.
Terme médical remplaçant peu à peu le mot “transsexualisme”. Il atteste, chez une personne, d’une discordance entre le sexe attribué à sa naissance et l’identité de genre dans laquelle elle se ressent, engendrant de l’inconfort physique et psychologique, et des souffrances.
Ce terme, comme tout autre du même ordre, serait sans fondement pour des courants transidentitaires qui le considèrent enfermant dans une dualité H/F.
Personne (ou animal) de sexe féminin, sans considération de son genre social ou psychologique.
Ensemble de caractéristiques sociales, psychologiques, comportementales attribuées par chaque société à un groupe d’individus nés « femelles », renforçant et contraignant leur appartenance à ce groupe.
Se rapporte aussi à l’état civil individuel.
Genre en tant que tel auquel une personne s’identifie, en évoluant dans le temps entre les genres.
Se dit des espèces dotées des caractéristiques des deux sexes : ovaire(s) et testicule(s) & d’un système reproducteur mâle et femelle.
Désigne le sentiment intime d’une personne d’être homme, femme, ni un ni l’autre, les deux, ou autre. Elle s’exprime dans l’apparence, le comportement, le psychologique.
Personne née avec des caractéristiques biologiques primaires (génitaux, hormonaux, gonadiques ou chromosomiques) qui ne correspondent pas aux définitions types d’un corps « mâle ou femelle ». Les caractéristiques sont imprécises, dans une large gamme de variations naturelles, et ne permettent pas d’établir clairement une appartenance à un des deux sexes.
L’intersexuation concerne les caractéristiques biologiques et pas l’identité de genre en tant que telle. Il ne s’agit pas non plus de l’orientation sexuelle : les personnes intersexuées ont des orientations sexuelles variées.
Opération chirurgicale, principalement esthétique, concomitante ou postérieure à une vaginoplastie, visant à construire les petites lèvres du (néo-) vagin. La labiaplastie s’accompagne en général d’une construction du mont de vénus et du capuchon du (néo-) clitoris.
Personne (ou animal) de sexe masculin, sans considération de son genre social ou psychologique.
Ensemble de caractéristiques sociales, psychologiques, comportementales attribuées par chaque société à un groupe d’individus nés « mâles », renforçant et contraignant leur appartenance à ce groupe.
Se rapporte aussi à l’état civil individuel.
Action de désigner quelqu’un par un genre qui ne correspond pas à son identité de genre.
Se dit lorsque l’identité, le rôle ou l’expression de genre d’une personne diffère de celui attendu par la norme sociale pour les personnes de même groupe ex : d’un même sexe.
Les personnes de genre non conforme peuvent éprouver, à certains moment de leur vie, une dysphorie de genre variable et inconstante, ne se traduisant pas toujours par une demande de soins médicaux pour la transformation de leur corps.
Se dit d’une personne s’identifiant à tous les genres à la fois.
En France, un parcours de transition peut être effectué avec le concours d’une équipe médicale dite “officielle”, dans la cadre d’un parcours “protocolaire” reconnu par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Ces équipes médicales sont pluridisciplinaires pour accompagner les personnes transgenres dans toutes les dimensions physiques et psychologiques d’une transition.
Ce parcours a fait couler de l’encre au sein de la communauté Trans. Certains l’estiment inadapté aux besoins, contestent les prérogatives que s’octroient des spécialistes, la psychiatrie notamment.
En France, un parcours de transition peut être effectué avec le concours d’une équipe médicale “officielle” ou des praticiens hors parcours conventionnel, du secteur public ou/et privé, au libre choix de la personne Trans.
Les actes médicaux et chirurgicaux relevant du secteur privé font l’objet d’une prise en charge dans la limite des barèmes définis par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Les dépassements d’honoraires sont à la charge de la personne (et/ou de sa mutuelle).
Terme anglais pour parler du fait de « passer » d’un genre à un autre. De celui dans lequel la personne a été élevée depuis sa naissance à celui désiré par elle.
Pour les personnes Trans en recherche « d’assimilation totale » dans le genre souhaité, avoir un « bon passing » contribue à leur bien vivre.
Hormones naturelles ou de synthèse, administrées sous contrôle médical, pour remplacer celles que l’organisme ne produit pas lui même.
Période au cours de laquelle une personne va mener des changements physiques, psychologiques et comportementaux pour parvenir à vivre dans le genre souhaité.
Pour certaines personnes avec un sentiment de non-conformité de genre, l’essentiel d’une transition consiste en un travail sur soi, sur l’apparence, sur le comportement, pour se libérer d’un rôle social arbitrairement assigné qui étoufferait ses libertés individuelles.
Pour d’autres personnes, il s’agit également de changements physiques, emmenés plus ou moins loin, jusqu’à des actes irréversibles.
Sentiments de peur, de haine, de rejet à l’encontre des personnes Trans, exprimés potentiellement violemment – physiquement et/ou moralement – et fondamentalement discriminatoires.
Ces attitudes aggravent la souffrance des personnes en mal identitaire.
Personne empruntant les apparats et les comportements appartenant habituellement au genre opposé au leur, plus ou moins régulièrement.
Parfois confondu avec la transidentité(s), le travestissement s’en distingue pourtant. Il porte sur l’apparence alors que la transidentité(é) concerne l’identité d’être de la personne.
Opération chirurgicale visant à construire un (néo-) vagin à partir de l’appareil génital mâle et, parfois, un (néo-) clitoris innervé ou non. Ce nouvel appareil génital peut être fonctionnel (sauf pour la procréation). Il serait esthétiquement très difficile à distinguer de son équivalent naturel. La vaginoplastie s’accompagne généralement d’une labioplastie, soit lors de la même intervention chirurgicale, soit lors d’une intervention ultérieure.