En France, un mineur (ou majeur) qui se questionne sur son identité de genre peut être accompagné par des professionnels de santé selon un processus de prise en charge “trans-affirmative”, un temps devant guider la personne dans l’exploration de son identité de genre. Un espace qui l’éclaire, également, sur les aspects de la transition et sa capacité d’acceptation.
Des professionnels de santé travaillent donc avec l’enfant/l’adolescent et sa famille pour explorer ces questions, aborder l’étape de la pré-puberté et de la puberté, aider à prendre des décisions averties.
L’hormonothérapie est souvent la première étape d’une transition, indiquée à partir de 16 ans, sur avis et accompagnement médicale, et avec l’accord des représentants légaux. En pratique, elle n’est prescrite à cet âge que lorsque la dysphorie de genre est significativement persistante et que les bénéfices de l’hormonothérapie peuvent contrebalancer un mal-être profond et installé.
Les opérations chirurgicales peuvent avoir lieu à partir de la majorité. Une exception cependant avec la torsoplastie qui peut être pratiquée chez les grands adolescents s’ils ne supportent plus leur situation. Cette intervention ne peut se faire qu’avec l’accord parental, et une information médicale solide.
- Chaque personne a droit au respect et à la dignité.