S’agissant d’un majeur, l’avis d’un psychiatre n’est pas obligatoire pour commencer une transition de genre.
Cependant, les professionnels de santé qui accompagnent la personne concernée peuvent souhaiter associer d’autres spécialistes, notamment un psychiatre. Par exemple, pour évaluer l’état général de la personne, sa capacité à faire face à un parcours complexe et douloureux. Et aussi, en cas de suspicion de trouble de santé mentale qui pourrait impacter le traitement et le parcours.
De son côté, la personne concernée peut choisir d’être accompagnée par son médecin généraliste ou un professionnel de santé spécialisé, ou plusieurs en parallèle, et notamment par un psychiatre ou un psychologue pour soutenir son parcours, sa réflexion, son énergie, en prenant en compte les besoins et les objectifs personnels de la personne concernée.
S’agissant d’un mineur, l’objectif d’une prise en charge est de garantir des décisions éclairées et en toute sécurité, en prenant en compte son bien-être physique, émotionnel et social (thérapie trans-affirmative). Cela implique, pour le mineur et sa famille, de travailler en étroite collaboration avec des professionnels de santé qualifiés, dont un psychiatre et/ou psychologue. Ils peuvent aider à comprendre les implications et les conséquences de la transition, ainsi que les différentes options disponibles.
Dans les centres de référence (CHU souvent), des équipes de santé pluridisciplinaires proposent un accompagnement individualisé.
- Chaque personne a droit au respect et à la dignité.