Notons que les études ne bénéficient pas d’énormément de recul. Cependant, selon des professionnels de santé, l’hormonothérapie administrée dans le cadre d’une transition de genre peut avoir des effets secondaires. Et, aussi, produire des interactions médicamenteuses.
L’hormonothérapie peut être administrée sous forme de comprimés, de patchs, d’injections, ou de gel. Toujours sous surveillance médicale pour garantir la sécurité et l’efficacité du traitement, et pour surveiller les effets secondaires.
Les effets secondaires, à court terme, pourraient inclure des maux de tête, des nausées, des crampes menstruelles, des saignements irréguliers ou des changements d’humeur, de l’anxiété. Cependant, ces effets sont généralement temporaires. Car ils disparaissent souvent après quelques semaines ou quelques mois.
Les effets secondaires à long terme dépendraient du type et de la durée du traitement hormonal et de l’individu. Il pourait s’agir, par exemple, d’une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, d’une diminution de la densité osseuse, de l’augmentation du risque de cancer etc.
Les personnes qui prennent des hormones dans le cadre d’une transition de genre sont suivies régulièrement par un spécialiste de santé qualifié, tel qu’un endocrinologue. Il s’agit de surveiller la santé physique et émotionnelle, et d’ajuster les doses et les traitements si nécessaire.
Il est intéressant de noter que certaines hormones pourraient interagir avec certains médicaments, antiépileptiques par exemple. Les personnes épileptiques qui souhaitent entreprendre une transition de genre discuteront des options possibles avec leur médecin, pour éviter toute aggravation de leur état.
A ce jour, nous ne disposons pas de données concernant l’impact d’un traitement hormonal sur la durée de vie d’une personne trans.
- Chaque personne a droit au respect et à la dignité.