Différentes études montrent que plus des 2/3 des jeunes trans ont déjà pensé au suicide. 1/3 aurait fait une ou deux tentatives, principalement de 12 à 17 ans. De plus, dans la population adulte trans, le risque de suicide serait dix fois plus important que pour le reste de la population.
En octobre 2021, une recherche de l’Académie américaine de pédiatrie démontre une diminution de 60% de la dépression modérée et sévère, et de 73% des tendances suicidaires, chez les jeunes trans et non binaires, ayant reçu des retardateurs de puberté ou des hormones d’affirmation de genre.
Le suicide fait partie de la réalité des personnes trans. Tout comme la dépression, la déscolarisation, la consommation de drogues, la scarification… Ils sont trop souvent moqués, discriminés. Effrayés par le rejet et par l’avenir. D’où l’importance de la présence bienveillante de l’entourage. C’est un facteur clé du confort psychologique de ces personnes, mineurs ou majeurs.
Cela dénote, aussi, de l’intérêt pour les familles et proches d”être informés et accompagnés eux-mêmes par des professionnels de santé qualifié et/ou soutenus par des associations de familles comme TRANSPARENTS.
- Chaque personne a droit au respect et à la dignité.