En France, le questionnement sur l’identité de genre est accompagné, et aussi encadré s’agissant des mineurs.
En effet, des professionnels de santé qualifiés travaillent avec l’enfant ou l’adolescent, et sa famille. Par exemple, ils explorent ensemble ces questions et l’étape de la puberté, aident aussi à prendre des décisions éclairées pour l’avenir (thérapie trans-affirmative). Bien sûr, chaque décision est soumise à l’accord des personnes en charge de l’autorité parentale, les parents généralement.
Il fait savoir, qu’un traitement hormonal d’affirmation de genre n’est prescrit qu’à partir de 16 ans, et avec l’accord des représentants légaux.
Cependant, vers 11-12 ans, si les évolutions du corps apparaissent insupportables, des retardateurs/bloqueurs de puberté peuvent être prescrits sur avis médicale, avec l’accord des parents, pour une durée limitée, et sous surveillance. Connus et utilisés depuis longtemps, leurs effets sont réversibles, en respectant les recommandations d’usage.
Il est important de noter que les bloqueurs de puberté ne sont pas une solution permanente, mais plutôt une intervention temporaire visant à retarder l’apparition des caractéristiques sexuelles secondaires. Ceci, afin de soulager l’enfant, de lui donner plus de temps pour explorer son identité de genre et prendre des décisions éclairées par la suite.
Les retardateurs de puberté ne doivent donc pas être confondus avec une hormonothérapie de transition.
- Chaque personne a droit au respect et à la dignité.