Ces trois termes sont utilisés pour décrire des expériences subjectives liées à la perception de soi et de la réalité, tout en étant différents.
La dysphorie de genre fait référence à la détresse psychologique ressentie par une personne, dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe assigné à sa naissance. Cela peut se manifester par une incongruence entre le corps et l’identité de genre ressentie, ainsi qu’un malaise important associé à cette situation. La dysphorie de genre est associée à des facteurs individuels et sociaux.
La schizophrénie est un trouble psychiatrique caractérisé par des symptômes tels que des hallucinations, des délires, une pensée désorganisée et un retrait social. Ces symptômes peuvent altérer la perception de la réalité et entraîner une perturbation du fonctionnement de l’individu. La schizophrénie est causée par une combinaison de facteurs biologiques et environnementaux.
La déréalisation est une expérience subjective dans laquelle la personne ressent que la réalité semble étrange, irréelle, ou détachée de sa propre expérience personnelle. Cela peut donner lieu à des sentiments de confusion, de perte de contrôle et de détachement. La déréalisation peut être causée par le stress, le trauma ou d’autres troubles psychologiques.
Bien que ces expériences puissent sembler similaires, elles seraient donc causées et actionnées par des mécanismes différents Ainsi, il n’y aurait pas de lien direct, contrairement à ce que la psychiatrie a pu penser pendant longtemps. Bien sûr, une personne trans peut être concernée par des troubles de santé mentale, comme tout un chacun.
- Chaque personne a droit au respect et à la dignité.