Point de vue médicopsychologique

La non-conformité du genre n’est pas pathologique

En France, depuis un décret de 2010, les troubles de l’identité de genre, auparavant nommés par le corps médical « transsexualisme », puis, plus récemment, « dysphorie du genre », sont retirés de la liste des affections psychiatriques. La non-conformité de genre n’est donc pas pathologique ou psychiatrique, même si elle peut s’accompagner de désordres psychotiques comme chez tout un chacun indépendamment de son genre. Il n’y a rien à soigner ou à guérir dit-on. Juste accompagner.

En France, la non-conformité du genre est à présent accompagnée

En France, les personnes concernées par une dysphorie de genre prégnante et persistante, et dans le besoin d’un accompagnement, peuvent être accompagnées par des professionnels de santé, pluridisciplinaires, avec une prise en charge par la CPAM en tant qu’affection de longue durée (A.L.D. hors liste)Aujourd’hui, de nombreux actes essentiels à une transition sont donc pris en charge par la sécurité sociale (en dehors des dépassements d’honoraires). Cependant, certains actes font encore l’objet de niveaux de prise en charge aléatoires selon les régions. Et, d’autres, ne le sont toujours pas. Le sujet progresse.

Dans le passé, des professionels de santé de l’association SOFECT – Société française d’études et de prise en charge des Transidentités – ont proposé un protocole de soins très “encadré”. Critiqué en raison d’une emprise trop importante des spécialistes sur la décision individuelle de transitionner, de la psychiatrie principalement, certainement imparfaites comme toute chose à ses débuts, cette structure a eu, néanmoins, le mérite de rendre le besoin de transitionner plus accessible en France, le sujet plus visible aussi. La Sofect a été dissoute en novembre 2020. Une autre association a été constituée : TRANS-SANTE FRANCE. Elle a pour objectif principal d’améliorer la prise en charge médicosociale des personnes trans en France en se concentrant sur l’accès aux soins, la santé globale, la qualité de vie et le bien-être et, afin de servir ces objectifs, de porter des demandes auprès des autorités de tutelle (Ministère des Solidarités et de la Santé, DGS, ARS, CNAM, HAS, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche…). Elle veut également lutter contre les discriminations transphobes et la stigmatisation de la non-conformité de genre, qui n’est pas une pathologie, et prendre en compte les souffrances supplémentaires induites.

Cette structure accueille à présent différents publics représentant la diversité des personnes et des disciplines concernées :
• professionnel·le·s de santé, toutes spécialités
• personnes trans et associations 
• familles et référent·e·s LGBTQI+ du monde du travail et de l’éducation
• représentants des sciences humaines (philosophie, anthropologie, sociologie…), et du droit (juristes et avocat.e.s du droit civil, des droits humains…).

A partir de 2021, TRANS-SANTE FRANCE s’est donné l’objectif – entre autres – de réfléchir à la mise en oeuvre du principe “d’autodétermination éclairée”, permettant de laisser à une personne transidentitaire la pleine décision de son identité de genre et de son parcours, tout en proposant un accompagnement sécuritaire. Exemple : le médecin généraliste pourrait devenir le coordinateur du parcours de transition, comme pour tout autre besoin de santé, avec l’appui de spécialistes et de pôles “relais” formés à éclairer la décision de la personne concernée, et à informer les familles. Une proposition apparemment intéressante.

Mais, pour l’instant encore, nombreux sont les familles de mineurs et les personnes concernées jeunes majeures, entre autres, à déplorer le manque de professionnels de santé identifiables et qualifiés sur le sujet. Dans le même temps, certains spécialistes avancent très vite aux côtés des personnes concernées, trop se dit-on parfois, au point d’effrayer des familles reléguées, elles, au rôle de spectateur passif. Les familles souhaiteraient également être assurées du bon soutien psychologique de leur proche, avant, pendant, et après une transition. Un accompagnement trop aléatoire, qui tend à manquer, prinicpalement en raison d’un passif persitant entre la psychiatrie et la communauté trans. 

https://trans-sante-france.org

L'OMS passe le pas

En 2018, l’OMS retire l’incongruence du genre du chapitre des troubles mentaux et du comportement du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) de l’Association Américaine de Psychologie (APA), une classification internationale des maladies. Ce choix s’appuie notamment sur les études menées par l’OMS dans cinq pays, dont la France, qui ont montré que la souffrance psychique et la perception phobique de son corps ne sont pas présentes chez toutes les personnes transgenres. Et, lorsqu’elles sont présentes, elles sont la conséquences de facteurs sociaux et environnementaux (éducation, famille, école, travail etc.). Les problématiques psychologiques ou psychiatriques liées à la transition ne seraient donc pas dues au changement de genre en lui-même mais au rejet social, à la violence et à la discrimination liés à cette nécessité de transition.

Le diagnostic d’incongruence de genre est à présent intégré au chapitre du DSM relatif à la santé sexuelle. Une classification certainement discutable pour les collectifs LGBTI+ qui réfutent, depuis longtemps, l’assimilation du genre à la sexualité. 

Néanmoins, toutes ces avancées depuis plus de dix ans, ont favorisé l’amélioration de la prise en charge des personnes trans, sur les plans personnel, social, médical et administratifs.

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