Le terme “transidentité” recouvre des situations bien différentes… S’agissant de la dysphorie de genre nommée aussi incongruence de genre ou affirmation de genre – plus généralement aujourd’hui -, la communauté médicale internationale s’accorde pour dire qu’il ne s’agit pas d’une maladie ou d’un trouble de santé mentale. Le terme “trouble de l’identité de genre” a d’ailleurs cessé d’être utilisé.
Il s’agit d’une différence de perception entre l’identité de genre d’une personne et le sexe attribué à sa naissance. Cette différence engendre de la détresse psychologique et beaucoup d’inconfort physique, comportemental et social.
Il est important de noter qu’être transgenre n’est pas un choix, une lubie, une mode. Il ne s’agit pas de “faire genre”. D’ailleurs, en France -et ailleurs -, la dysphorie de genre fait l’objet d’un accompagnement par des professionnels de santé et d’une prise en charge des coûts inhérents par l’assurance maladie en Affection de Longue Durée (ALD). Car la personne concernée a généralement besoin d’engager une transition hormonale et, possiblement, des interventions chirurgicales.
Cela dit, comme tout un chacun, les personnes trans peuvent aussi présenter une variété de troubles de santé mentale. Elles peuvent également être confrontées à des problèmes de santé mentale corrélés à la dysphorie de genre, comme la non acceptation sociale du sujet, le harcellement scolaire etc. D’ailleurs, s’agissant des mineurs, accompagner leur transidentité ne règle pas tous les problèmes de l’adolescence.
Dans tous les cas, il est important de chercher de l’aide auprès de professionnels de santé et du social, d’accompagner et d’aider la personne concernée à élaborer un plan d’accompagnement global afin qu’elle se sente mieux.
- Chaque personne a droit au respect et à la dignité.